Publié dans Société

Transport non autorisée d'holothuries - Un ex-député d'Analalava soumis à une enquête

Publié le jeudi, 09 janvier 2025

800 kg ! Telle est la quantité d'holothuries, connues familièrement sous l'appellation de « concombres de mer », interceptées et saisies hier par la Gendarmerie, sur une portion de la RN 6 reliant Analalava et Ambanja. La marchandise avait été acheminée par deux véhicules 4x4, probablement vers Ambanja. Mais cette grosse prise s'est accompagnée d’un coup de filet des suspects. Et pas des moindres. Car outre le chauffeur, un ex-député d'Analalava figure aussi dans la liste des individus arrêtés puis conduits à la Brigade d'Ambanja où ils devront être auditionnés.

 

Motif de ces arrestations : l'absence d'une autorisation afin de transporter les concombres de mer chez l'ex-parlementaire en cause et consorts.

De son côté, ce même député s'en défend. Dans son post sur les réseaux sociaux,  il a argué que les holothuries seraient les produits des efforts pour leur culture, donc en vue d'une production personnelle. « Ce sont les exploitations sauvages qui sont poursuivies par la loi », s'empresse d'expliquer l'ex-député d'Analalava en cause. Ce qu'il fallait ainsi démontrer. En attendant, l'enquête menée par la gendarmerie tente de vérifier, confirmer ou surtout infirmer les arguments de défense de cet ancien parlementaire. Faute de quoi, le concerné risque gros. Il est vrai que les holothuries figurent dans la liste des produits locaux tant convoités en Asie, mais dont l'exportation est justement interdite à Madagascar.

 

F.R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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